Back from… Henrietta Hotel

Swinging London

C’est littéralement au coeur de ce Covent Garden populaire et joyeux, source de réjouissances théâtrales et musicales, que se cache dans la rue piétonne éponyme, l’un des hôtels les plus confidentiels et attachants de Londres dans le registre “cheap& chic”. Signé conjointement de l’Experimental Group et de leur designer fétiche Dorothée Meilichzon et baptisé Henrietta, cet opus anglais vient de révéler son extension de l’autre côté de la rue au numéro 33 pour être exact.

C’est littéralement au coeur de ce Covent Garden populaire et joyeux, source de réjouissances théâtrales et musicales, que se cache (...) l’un des hôtels les plus confidentiels et attachants de Londres dans le registre “cheap & chic”.

Conçue dans le même esprit maison que son ainée, la nouvelle aile ne s’encombre pas plus des codes habituels de l’hôtellerie. Une lourde porte noire et une sonnette en ferment l’accès sur la rue et comme précédemment, seule une réception de poche située à l’étage nous prouve que nous sommes bien à l’hotel avec de vrais clés accrochées au tableau de bois ici d’une grande élégance et encadré d’un spectaculaire tissu signé Rubelli et imprimé en « all over ».

Il y a dans cette Henrietta bis comme de l’autre coté de la rue au restaurant emmené, pour quelques temps encore, par l’équipe du Super Club un faux air d’Italie cher à ce Soho “melting-pot”

Il y a dans cette Henrietta bis comme de l’autre coté de la rue au restaurant emmené, pour quelques temps encore, par l’équipe du Super Club un faux air d’Italie cher à ce Soho “melting-pot”. Comme à l’accoutumée, l’architecte d’intérieur a multiplié les références, donnant libre cours à sa fantaisie. Si le rouge sang donne le ton, le très sérieux bleu marine y côtoie le fantaisiste rose thé quand le jaune pinson comme l’incontournable vert anglais sont secoués aux portes par des heurtoirs en forme d’ananas dorés. Des papiers peints plein de fraicheur aux scènes bucoliques s’invitent sur les murs, des velours en référence au théâtre s’y déploient en grande largeur, des têtes de lits se perdent dans des constructions ingénieuses et allurées tout en rondeurs, des moquettes tachetées ajoutent partout au confort de chambres et suites cocons portées désormais au nombre de quarante. Différentes les unes des autres, offrant des vues sur la rue ou la cour arborée de l’Eglise St Paul mitoyennes, elles n’ont rien à envier à leurs grandes soeurs à l’exception de celles ouvrant de leurs terrasses et balcons sur le London Eye lointain et le ballet des avions reliant Heathrow. On aime ici tout particulièrement celles du dernier étage avec leurs avancées en bow-windows et leurs banquettes propices à la lecture un verre de vin à la main.

Sophistiquées bien que dénuées de prétention excessive, malgré des salles de bains bien souvent XXL (...) les chambres cochent néanmoins toutes les cases de l’époque et de la ville.

Sophistiquées bien que dénuées de prétention excessive, malgré des salles de bains bien souvent XXL marquées « bath » en lettres d’or, elles cochent néanmoins toutes les cases de l’époque et de la ville. Les minibars sont garnis des dernières nouveautés d’Outre Manche et du cocktail maison London, de totebags et de parapluies de rigueur, les radios Marshall diffusent la BBC en continu et la lumière y brille de multiples points et notamment d’abats jours vêtus d’or si elle ne venait pas à filtre à travers les fenêtres à abattants. cet Henrietta se veut un petit condensé de Londres sans prétention et parfaitement efficace.

Mots & images : Patrick Locqueneux

cheap&chic

À partir d’env. 350€/nuit

Accueil personnalisé, 1 cocktail/pers, petit déjeuner, early check-in, late check-out et surclassement selon disponibilité

 
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